samedi 27 septembre 2014

Dusty Springfield, une vraie Soul Sister

Dusty Springfield  "Son of a preacher man"


WIKI le fait bien pour nous :
Mary Isabel Catherine Bernadette O'Brien OBE (16 avril 1939 – 2 mars 1999), connue sous le nom de Dusty Springfield, est une chanteuse britannique. En quarante ans de carrière – de la fin des années 1950 jusqu’aux années 1990 –, elle a sorti de nombreux singles comme I Only Want To Be With You, You Don’t Have to Say You Love Me ou Son of a Preacher Man. Parmi ses albums, Dusty in Memphis sorti en 1968 devient un standard de la musique soul. Durant les années 1960, elle est l’une des plus populaires chanteuses britanniques. Sa voix sensuelle facilement reconnaissable ainsi que sa passion pour la musique soul américaine font d’elle l’une des principales chanteuses de blue-eyed soul. Elle se démarque également par son image inspirée des femmes des années 1950 notamment sa coiffure choucroute blonde ainsi que ses robes de soirée.





Née dans une famille irlandaise amatrice de musique, Dusty Springfield apprend à chanter avec sa famille. Ses premiers succès datent de sa collaboration dans le groupe The Springfields. Elle entame une carrière solo en 1963 avec I Only Want To Be With You. Durant les années 1960 elle obtient plusieurs succès dont I Just Don't Know What to Do with Myself, Wishin' and Hopin' ou The Look of Love écrites par Burt Bacharach and Hal David. Avec 18 chansons classées dans le Billboard Hot 100 de 1964 à 1970, elle fait partie de la British Invasion. Au Royaume-Uni, le magazine New Musical Express classe Dusty Springfield comme meilleure chanteuse britannique en 1964, 1965 et 1968 selon les votes du public. Elle est très présente à la radio et télévision anglaise. Elle utilise cette présence médiatique pour introduire la musique soul au Royaume-Uni. À son initiative, une émission spéciale de Ready Steady Go!, intitulée The Sound of Motown, permet au public britannique de découvrir les artistes de la Motown tels que Martha and the Vandellas, Stevie Wonder ou The Supremes.





À la fin des années 1960, comme de nombreuses chanteuses pop, Dusty Springfield voit son image se démoder face aux changements du paysage musical tels que le Summer of Love et la popularité toujours croissante de la musique rock. Elle décide alors de se tourner vers la musique soul et part à Memphis afin d’enregistrer un album sur le label Atlantic Records. Comprenant 12 chansons dont quatre de Carole King, Dusty in Memphis sort aux États-Unis en 1968. Malgré des critiques élogieuses et le succès du single Son of a Preacher Man, l’album ne trouve pas grâce aux yeux du public. Il reste l’un des principaux albums de soul et en 2001, il reçoit un Grammy Hall of Fame Award.





Les années 1970 et 1980 sont plus difficiles pour Dusty Springfield. Elle connaît des problèmes de drogue et doit gérer la révélation de son homosexualité. Après plusieurs tentatives de retour, elle retrouve le succès en 1987 avec le groupe Pet Shop Boys et la chanson What I Have Done to Deserve This?. En 1995, Dusty Springfield est diagnostiquée d’un cancer du sein. Elle décède en 1999 suite à cette maladie. Dix jours après sa mort, elle est introduite au Rock and Roll Hall of Fame.



Souvent oubliée des compilations lambda de Soul, j'avais envie de mettre à l'honneur cette anglaise mal connue (on va dire du grand public). Elle qui s'est toujours battue pour mettre la soul en avant en Europe, il aura fallu attendre les 90's et Pulp Fiction  de Tarantino, pour que l'un de ses titres soient enfin sorti de l'ombre.
Le DVD qui suit fait la part belle aux 60's et 70's et on peut trouver à redire, ou non, au côté parfois un peu "variété" de l'affaire mais il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Les tenues sont parfois risibles mais la classe reste intacte. Cette voix reste quand même sacrément touchante ! Les images qui suivent ne sont pas des raretés, loin s'en faut, elles sont issues, comme c'était souvent le cas à l'époque, de tournages pour la télévision. La gestuelle dans l'interprétation est importante, comme vous pourrez le voir...
Bon, promis, bientôt, retour au punk'n'roll nom de dieu !

Dusty en bonne compagnie...
... Avec les Ronettes
Part 1 :

I only want to be with you - Losing you (just a memory) -What's it gonna be - Son of a preacher man - You don't have to say you love me -I close my eyes and count to ten -


Part 2 :
Quiet please, there's a lady on stage - Every day i have to cry - Can i get a witness - How can i be sure -
People get ready -

Part 3 :
The Look of love - A brand new me -Some of your lovin' - Ain't no moutain high enough (avec Engelbert Humperdinck ) - I think it going to rain today -

Part 4 :
 Since i fell you - Spooky - I wanna be a free girl - Lost - When love has gone  (instrumental sur diaporama) 




6 commentaires:

RanxZeVox a dit…

Son You don't own me est un de mes classiques perso. Grande, belle et talentueuse dame que voilà et tu fais bien d'en causer.
Par contre te presse pas pour revenir au punk rock, on est bien là, comme ça, décontracté du gland.
Hugo Spanky

Chris Damned a dit…

Hé,hé... Faut bien que le naturel reprenne le dessus !
Merci pour ton commentaire. OUI, grande dame !

RanxZeVox a dit…

Et le naturel c'est le chaos, comme disaient les poètes montpelliérains d'OTH.
Hugo Spanky

Jimmy Jimi a dit…

Sans doute la plus grande chanteuse blanche de soul. Merci pour cet excellent post.

Audrey a dit…

Oui, on ne s'attendait pas à voir la dame ici.A la fois d'une grande sensualité et d'une grande puissance.

Chris Damned a dit…

Un fan des Damned qui n'aimerait pas la soul ? ;-)