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samedi 17 janvier 2015

Radio Caroline, Sex, Vinyls, drugs, and rock'n'roll !

 Rolling stones by Chris Damned on Grooveshark



L'un des Dj's de Radio Caroline lors d'un reportage sur la station pirate

Baptisé en France "Good Morning England" (The Boat That Rocked ou Pirate Radio ailleurs) est un film germano-franco-britannique écrit et réalisé par Richard Curtis, sorti en 2009.

Largement basé sur l'histoire de Radio Caroline, Good Morning England raconte l'histoire, en 1966, d'une radio pirate fictive et de son équipage et disc-jockeys éclectiques, qui diffusent du rock'n'roll et la musique pop au Royaume-Uni à partir d'un navire ancré dans la Mer du Nord, tandis qu'ils sont confrontés aux efforts du gouvernement britannique afin de les stopper. Il est produit par Working Title Films pour Universal Pictures et a été filmé sur l'île de Portland et aux Studios de Shepperton, au Royaume-Uni.




Sorti en salles le 1er avril 2009, Good Morning England a rencontré un échec commercial (mais ça on s'en fout) au box-office britannique, avec seulement 6,1 millions de £ de recettes en douze semaines, soit moins d'un quart de son coût de production, plus de 30 millions de £.

Le film est une comédie basée sur les relations entre l'équipe de DJ's, ses fans,  et l'autorité politique de l'époque plutôt castratrice de liberté et très conservatrice... Le scénario donne l'occasion d'évoquer, avec humour, ce qui à l'époque permettait l'émancipation et le plaisir d'écouter une musique non sexuellement bridée ou mortifère... Ici, l'anachronisme est roi, comme pour le morceau qui ouvre cet article et qui est présent dans le film,  l'action se passant en 1966, beaucoup de morceaux que l'on entends dans le film n'avaient normalement pas vu le jour...

Je vous souhaite de ne l'avoir jamais vu !!

Synopsis : Carl vient de se faire renvoyer du lycée, et sa mère a décidé qu'il irait réfléchir à son avenir auprès de son parrain, Quentin. Il se trouve que celui-ci est le patron de Radio Rock, une radio pirate qui émet depuis un bateau en mer du Nord peuplé d'un équipage éclectique de DJ's rock and roll. À leur tête se trouve le Comte, un Américain exubérant, véritable dieu des ondes en synergie totale avec la musique. A ses côtés, ses fidèles animateurs : Dave, ironique, intelligent et d'un humour acéré ; l'adorable Simon, qui cherche l'amour ; l'énigmatique Midnight Mark, séduisant et silencieux ; Wee Small Hours Bob, le DJ des petites heures du matin, accro à la musique folk et à la drogue, Thick Kevin, qui possède l'intelligence la plus microscopique du monde ; On-the-Hour John, le chroniqueur des actualités, et Angus "The Nut" Nutsford, qui est sans doute l'homme le plus agaçant d'Angleterre... La vie en mer du Nord est riche en événements...



J'ai vraiment apprécié dans ce film le rapport au rock'n'roll, au vinyle, à la liberté... Et on se rends bien compte qu'aujourd'hui les allers-retours ou même les marches arrières sur le sujet sont nombreux...
Sinon, je ne polémiquerais  pas d'avantage hein, ce ne sera pas mon propos ici.
C'est vrai que lorsque l'on voit ce qu'est devenue la bande FM aujourd'hui... On se demande toujours pourquoi tant de batailles pour finir dans le mainstream, la pub et le pognon... 
Je voulais juste partager "un bon moment" avec vous, en ces temps d'amertume et de tristesse...

Ce film est plutôt "grand public" ce qui n'est pas une tare en soi. Je suis sur que beaucoup des lecteurs de ce blog pourraient témoigner de leur premier émoi radiographique ou musical...  
VOSTFR en qualité optimale ici.

Bon film !
Part 1


Part 2 :

Part 3 :


Part 4 :


Part 5 (fin) :


Les dj's de Radio Caroline, 30 ans après...

Radio Caroline, la vraie :




dimanche 18 août 2013

Sid And Nancy, presque vrai.

Sorti en 1986, ce film d'Alex Cox se veut l'histoire du couple emblématique de l'auto destroy du punk rock originel anglais. A l'époque, le mythe était encore bien vivace, une bonne raison d'exploiter le filon ou de rendre tout simplement hommage...
 Voici donc la tragique histoire de Sid Vicious, 1er fan des Pistols puis bassiste par complaisance et de  Nancy Spungen, groupie junkie des Dolls puis de Johnny Thunders débarquant de NYC à la recherche d'un groupe à aduler. 
Mal aimée à NYC, car plutôt nuisible pour son entourage si on en croit Philippe Marcadé dans son excellent  livre "Au delà de l'avenue B"  qui lui a d'ailleurs conseillé de quitter la grosse pomme pour Londres. (Merci du cadeau au passage !) Plus que Johnny Thunders, dont Sid était ultra fan, c'est bien elle qui lui mettra le bras dans la méchante dope. C'est bien elle qui lui fera croire que la seule star des Pistols c'est bien lui...
Ne les ayant pas connu personnellement, je ne suis pas Eudeline, il me semble que ce film n'égratigne pas forcément l'image de Sid ni celle de Nancy... D'après tout ce que j'ai pu en lire, les personnalités ne semblent pas si éloignées.

Le film est évidemment une vision très romancée de leur histoire, même si plusieurs anecdotes vraisemblablement véritables sont mises en images.

 On retrouve même cette histoire de tabassage de Nick Kent (ici avec Chrissie Hynde) par Sid Vicious sous la houlette de Malcom Mc Laren... (qui aime bien châtie bien)

Hormis Nancy et Sid, les autres Pistols ne sont guère ressemblants, sauf peut être Johnny Rotten un peu trop ciblé "pantin punk". Steve Jones et Paul Cook sont peu présents dans le film.


Le jeu de Gary Oldman est exceptionnel, tant il arrive à mimer les tics et attitudes de son personnage.. 
A part Lui, je ne connaissais que Billy Idol à savoir le faire...
;-p

Aaaaarg, retourne dans ta génération X malheureux !


Quand à Chloe Webb, elle chope parfaitement le rôle de la pétasse dangereuse, manipulatrice et destructrice. Ce qui doit être dur à voir pour l'entourage proche  de Nancy encore de ce monde...
L'ex petite amie de Kurt Cobain, Courtney Love,  apparaît dans le film.
Belle inspiration pour le futur...


Mais bon, c'est un film, tout doit finir bien...
L'important étant de démontrer qu'il s'agissait là d'une véritable histoire d'amour.
 Le look des "punks" présents sans le film est un savant mélange de ce qui existait à l'époque et de ce que l'on trouvait plutôt dans les 80's. Perfecto anglais à doublure rouge (et zip sur le bras) plutôt que Perfecto Schott pour Sid... Mais on en voudra pas à Alex Cox de vouloir jouer sur un patriotisme de fringues vu qu'il est vrai que les punks anglais ont beaucoup appuyé sur les détails...

Le Film est en français... La musique a été confié à Joe Strummer et aux Pogues entre autres.

Enjoy yourself.


Part 1 :

Part 2 :

Part 3 :

Part 4 :

Comble de la stupidité mercantile, certains n'ont pas hésité à vendre des lp's au nom des deux amoureux destroy...

Bonus :

Hormis la bande annonce du film, le DVD est assorti d'une conversation sur le film, la période et les personnages qu'il évoque entre 3 journalistes...
Evidemment, c'est Eudeline qui tire son épingle du jeu, les deux autres étant, comme d'hab' oserais-je, assez navrants (Géant je te préférais dans tes écrits fanzineux !) D'ailleurs j'ai trouvé cette critique du bonus assez parlante : "Sur ce coup StudioCanal n'a pas fait très fort puisque l'éditeur ne nous offre que 27 (?!? chez moi c'est + de 39 et c'est bien assez !) mn de discussion à bâtons rompus entre 3 journalistes français : Philippe Manoeuvre (Redac chef de Rock&Folk), Patrick Eudeline (fondateur d'Asphalt Jungle, collaborateur à Rock&Folk) et Géant Vert (journaliste, musicien, auteur d'une bio des Sex...). Tous reparlent du film, de l'esprit punk et les informations qu'ils nous délivrent sont assez intéressantes. Cependant alors que Manoeuvre essaie de faire avancer le débat, il est assez gonflant de voir ce blaireau de Géant Vert, qui sous une diction assez pompeuse et prétentieuse, se regarde largement le nombril tout occupé qu'il est à nous sortir des infos d'une platitude navrante. On aurait donc aimé des bonus un peu plus étoffés (dommage de ne pas avoir inclus le clip original de My Way) que cette simple discussion et la BA du film." (http://www.dvdpascher.net/)

J'ai coupé à 3 minutes de la fin, évitant les délires gonflants sur Courtney love... 
Ha, ce réflexe Rock'n'folkien...








samedi 3 mars 2012

The RUTS (DC) en croisade contre la dope



... après le décès de leur chanteur Malcom Owen, décédé d'une overdose en juillet 1980 à 26 ans, le groupe RUTS devenu RUTS DC apparaît dans ce reportage anglais qui prône la prévention en matière d'usage des drogues.

Un album à posséder dans votre collec' au son si marqué 80's mais qui vieillit aussi bien que tous les classiques de l'époque...
Le reportage (coupé, mais le document est là)


"Local heroes" étaient le groupe DISCHARGE...

Avant cela, le groupe était apparu dans l'émission française CHORUS, si les bandes ont été utilisées pour l'excellente compilation "grin+bear it", le film lui, n'a pas fait partie de l'édition DVD récente attribuée à l'émission Chorus...

Voici donc cette apparition dans Chorus 


 





THE RUTS restera pour moi le groupe le plus important des groupes anglais de la seconde vague punk rock, son duo rythmique basse/batterie le plaçant loin devant tous les collègues/concurrents de l'époque. De plus, ils ont su donner au DUB un son vraiment mordant que n'avait pas forcément un groupe comme le CLASH...