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dimanche 29 mars 2015

On a pas besoin de Jésus Daniel, on a le rock'n'roll...



Couverture de l'album "La taille de mon âme" dernier album officiel de Daniel Darc.

Prenez cet article comme une forme d'hommage, si vous voulez, à Daniel Darc.
Je ne nommerais même pas son vrai nom, que tout le monde connaît, car il reste Darc avant tout.
Ici vous trouverez des reportages, interviews, témoignages trouvés sur le net, rien d'inédit, juste un hommage...
Daniel qui représente pour moi ce punk à la française, emprunt de destroy et de romantisme exacerbé. Mais un punk qui n'oublie pas ses racines. Un punk prêt à en découdre avec la vie, l'histoire l'aura montré, malgré l'état d'esprit "No Future" de rigueur... 
Ado, j'ai découvert Taxi Girl via mon papa qui avait craqué sur le single "cherchez le garçon", lui qui se moquait de mes vestes à épingles à nourrice et de mes badges ne se doutait pas que ce groupe était affilié au mouvement punk...
Pour moi la claque fut surtout cette face B de Maxi 45 tours (comme on disait à l'époque) "V2 sur mes souvenirs" avec une partie de batterie de Pierre (RIP) extraordinaire !


Taxi-Girl, la première mouture connue en 1978

Taxi Girl au Palace en 1981 : "Jardin Chinois", "Cherchez le garçon", "V2 sur mes souvenirs" autrement dit l'intégralité de ce 1er Maxi 45 tours...

Bon évidemment, Taxi girl ne demeure pas assez "destroy" musicalement pour m'intéresser au delà du parfum de dope et de scandale que le groupe semble initier. C'est plus tard, presque vers la fin des 80's que je reviendrais vers le groupe à travers l'excellente compilation Suite et Fin ? qui concerne les travaux du groupe en trio puis le mini LP du groupe devenu duo avec ce titre provoc et beau à la fois "aussi belle qu'une balle" même si à l'époque j'écoutais plus souvent le morceau qui collait plus à l'ambiance du moment "Paris"...
Daniel Darc excelle déjà dans l'écriture, mais en fait je m'en cogne c'est surtout le personnage que j'aime bien, je me sens proche de lui. Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas cherché...
Peut être cette impression d'être sur le fil qu'on a tous connu (?) un moment dans notre jeune existence ?

Plusieurs années passent, je suis toujours vivant et "adulte" (bouah !) J'écoute toujours Taxi Girl...
Mais je n'ai pas été saisi par les sirènes du buzz autour des nouvelles productions de Daniel, qui pour le coup devient "absolument génial" pour tout le gotha rock "parisien" national... Malgré un travail avec Jacno je passe outre.
D'ailleurs, je ne fus pas intéressé non plus par son travail plus tôt avec Bill Pritchard, artiste pop anglais mordu des yéyés... Bôf, comment voulez-vous que cela me parle un truc pareil ?

Ensuite, plus tard, j'aperçois des interviews de Daniel qui  a trouvé un sens à tout ce bordel que demeure la vie en la "foi"... Bon, ce ne sera pas le premier ni le dernier et ce n'est pas ça qui me donnera envie de couper les ponts, athée comme je le suis...

Toujours sur une corde raide qui semble lui donner encore plus de talents d'écriture, Daniel devient, sans préméditation ni calcul, mais avec le concours des "prédicateurs professionnels" du rock, une sorte d'icône destroy post Sid Vicious comme si la majorité des médias attendaient une fin précipitée et tragique... 
Mais les vautours n'auront pas leur pitance tout de suite.


Un reportage de 2004 où tout le monde semble avoir un avis sur Daniel on dirait...
Certains sont toujours aussi navrants d'ailleurs... Se tromper dans les dates et les événements quand on est journaliste rock et qu'on veut absolument avoir un avis sur tout et tout le monde relève de la bêtise congénitale...
Comme si on pouvait bavasser sur son état d'esprit à sa place, heureusement que Daniel relève le niveau. Bon point pour le coup de pub à Born Bad...







En 2011, Daniel Darc à sorti son dernier album officiel "La taille de mon âme" (le posthume "Chapelle Sixteen" est à part même si il est absolument à découvrir) et, le seul reportage sensé que j'ai pu trouver sur le sujet provient de la rédaction de "Magic" un mag musical (existe t-il encore ?) qui a eu la bonne intelligence de rester sur du concret et pas du larmoyant ni du glauque...
Un album à part, avec prise de conscience et recul sur la vie d'un homme adulte (tu m'étonnes que ça me parle...)


En complément on peut mater celui-ci :


Bon Daniel, quand on lit ses textes on aurait voulu le voir romancier, pour voir comment il tenait la longue distance. En tous les cas ses mots font mouche chez bibi. Sordide et sentimental (tiens, tiens) mais emprunt de véracité. Finalement on a surement tous un pote qui sonne Daniel, mais lui, a réussi à rester près de nous.
Ou alors nous a lâché  pour un ciel meilleur. Parce que finalement, on est pas si fréquentable.


Et justement, et ses rencontres dans tout cela ? Déterminantes, si on doit caser un adjectif.
Si on sait que le groupe a pu travailler avec J.J Burnel (vous savez, ce côté "européen" du rock...)
les rencontres suivantes seront presque trop belles pour être vraies : Mirways devient égérie de Madonna et produit des albums sans goût mais vachement bien vu du côté de Palavas-les-Flots... 
Daniel lui, rencontre la variété, enfin, ses petites mains, et bizarrement c'est cela qui va le "tirer vers le haut" de l'affiche, de la popularité et du showbiz...
Paradoxale peut être, mais le punk rock étant vendu aux dieux de la FM, Le Velvet ayant déjà tout dit dans un autre registre et Johnny Cash, qui  a posé depuis longtemps un sceau définitif sur la country lancinante et habitée, un Hank Williams fréquentable en quelques sortes.
Donc pourquoi ne pas passer par ce côté de la barrière et faire entendre au plus grand nombre la déglingue, la beauté du geste et l'anti ringardisation. Parce que entre temps "Cherchez le garçon" est repris dans les émissions de télé-réalité, la société "normale" réclame sa part de Daniel, après tout, il lui appartient aussi non ? Une demi-teinte que Daniel assumera sans rechigner. Après tout, Pierre n'est pas mort pour rien, et Daniel ne joue pas avec ce fil du rasoir depuis si longtemps pour ne pas apprécier de tels croc-en-jambe du sort !


Finalement c'est bien ce qui ramènera Daniel vers l'envie, cette reconnaissance tardive.
Même si il s'agit du plus facile et que ces foutues 80's demeurent un terreau fertile pour parler de n'importe quoi et n'importe comment dans les médias somnifères des années 00's.
Et pour une fois encore (je pense à Christophe, le chanteur) la variété va dire les mots de Daniel dans une vérité crue sans heurter le chaland adepte du Drucker dominical (encore que...)
Cependant quand je vois son livre d'or sur son site je m'interroge quelques peu... La souffrance de Daniel a l'air de le transformer en nouveau Jésus pour certains, ce qui l'aurait bien fait rigoler...
Cet autre "site officiel" (maison de disque) où  Daniel délivre quelques brefs messages est à parcourir pour avoir le plaisir de le lire encore et encore...

En parlant de livre d'ailleurs, je conseille largement ce bouquin, qui demeure un vrai témoignage de Daniel, non abouti forcément mais tellement mieux qu'une pseudo romance  de hipster rock... (vous trouvez pas que ce mot sonne parfois comme une insulte?)



Pour terminer cette sorte d'hommage maladroit et bancal, voici quelques vidéos dont un extrait de "Chapelle Sixteen", l'album posthume De Daniel qui propose des morceaux quasiment aboutis ou non mais qui donnent encore une fois une sacrée étendue du talent et de la grandeur d'âme du Monsieur...

"Des idiots comme moi" extrait de Chapelle Sixteen

Une émission belge ou Daniel se livre (partie 1)

La seconde partie, les moments où l'on voit Daniel "vivant" sont précieux et plus intéressants que cette recherche incessante du journaliste de le voir tomber...

En concert à Brest (les vidéos ne sont pas de moi)

Nijinski

Cherchez le garçon (rappel)


mercredi 16 juillet 2014

Hommage




Part 1 :


Part 2

Part 3 :

Part 4 :


Part 5 :



Marky doit quand même se sentir bien seul aujourd'hui, lui qui a connu tous les RAMONES originaux !

Un autre hommage par ici...

dimanche 13 juillet 2014

La Brune et Moi, instantané chébran ou réel engouement ?



Résumé: Film culte sorti dans l’anonymat en 1980, La Brune et Moi raconte la rencontre d’un important homme d’affaire (Pierre Clémenti) tombant amoureux d’une jeune et belle punkette. Bien décidé à faire d’elle une star, il décide de réunir les meilleurs musiciens de Paris.
A propos du film: 30ans après sa réalisation, ce film quasiment perdu vous permettra de retrouver le meilleur des groupes de l’époque comme Ici Paris, Astroflash (?), Edith Nylon…
Un film de Philippe Puicouyoul avec Pierre Clémenti et Anouschka… 


EDITH NYLON

Contre toute attente, je n'ai jamais vraiment aimé ce film, le trouvant trop axé sur un regard  parisiano-parisien (tête de chien) malgré la présence des DOGS (toujours en trio ici) ou de MARQUIS DE SADE. D'ailleurs, même avec un effort désespéré pour aimer le groupe EDITH NYLON au milieu des 80's peu de groupes présents ou effleurés dans ce film (si on escompte le sentimental TAXI-GIRL) ont vraiment attiré mon attention.Surement trop jeune quand tous ces groupes on surgit du néant... Surement trop vieux quand j'ai lorgné dessus...


 Taxi-Girl, plus que 3... R.I.P Pierre.
Le point commun ici pourrait être la dope, comme si sans dope, pas de punk... No Future obligatoire.
On ne fera pas de débat sur le sujet ici, chacun sa croix et pas de jugement. Je trouve juste dommage que certains soient partis très vite, sans prendre le temps de se retourner un peu... 
L'argument le plus probant à propos de ce film est qu'il reste une forme de témoignage sérieux d'une époque où tout pouvait basculer réellement... Mais le désir de pouvoir, le pognon, le désintérêt du grand public, la dope ont tout foiré... Musicalement, on est parfois loin du rock'n'roll, les synthés rentrant vite dans la danse des 80's qui se voulaient rassurantes. Mais bon, surement une question d'ambiance.
J'ai décidé de parler de ce film en lisant le super doc Punk festival Mont de Marsan 1976 & 1977 "Le massacre des bébés skaï" de Thierry Saltet chez Julie Editions
Super témoignage que je n'ai pas vécu car trop jeune (j'avais 9 ans en 1977 et je n'ai mordu  au punk qu'en 1981, drôle de symbole) où l'envie et le désir musical primait sur tout le reste. Cela n'a pas duré, que le dieu mainstream se rassure, tout le monde est bien vite rentré dans le rang. Dans ce film, on aperçoit une partie des LOU'S (THE QUESTIONS...) présentes au Festival Montois lors de la deuxième édition. D'ailleurs très longtemps j'ai cru qu'il n'y avait eu qu'une seule édition avec les groupes phares du moment THE CLASH, THE DAMNED, THE JAM  et autres EDDIE AND THE HOT RODS... (plus jeune, je ne connaissais pas les fameux GORILLAS, présents sur le premier festival)
Je vous conseille fortement ce livre, qui vous donnera des éléments sur ce film aussi. Faut savoir que je ne suis pas, pour des raisons très personnelles, fan de Festival en générale...
Le film présenté ici est tiré d'un rip de VHS (vraiment R.I.P pour le coup) et possède une meilleure qualité que le film que l'on trouve sur Youtube (avec plein de pubs en plus... ce qui n'arrivera jamais par ici) par exemple. Depuis, le film est sorti en DVD avec plein de bonus.


Et, puisqu'on évoque le Festival du Mont-de-Marsan, un livre plutôt photographique retraçant l'épopée vient lui aussi de sortir :


Et un reportage d'époque sur le festival...


Et un reportage plus intéressant (moins porté par la morale des gens bien pensants...) sur le festival soufflé par le très estimable Professor Beeb Hopo !
(visiter son blog demeure un accomplissement de soi, ouech !)

Mont de Marsan 77 avec les formidables MANIACS...

En complément, ou pour faire une comparaison, jetez un oeil sur Mona et Moi,  film mettant en vedette Johnny Thunders autour d'une histoire d'amour là aussi impossible.
La dope, est toujours présente... Mais avec Johnny, fallait pas s'attendre à autre chose.

LE FILM, bon visionnage...

Part 1 :

Part 2 :

Part 3 (fin) :


Buzy "Dyslexique"

mardi 3 décembre 2013

Street trash, c'est pas moi qui a bouché les chiottes...(en attendant Neat #33)

L'affiche originale du film


Jellyfuzz : Talk talk talk

STREET TRASH narre l'errance de plusieurs personnages au sein d'un quartier new-yorkais, Brooklyn, rarement vu aussi cradingue. Les personnages principaux sont tous des sans-abri. Vivant avec les moyens du bord. Les plus sympathiques se débrouillent en commettant quelques petits larcins. Les plus extrêmes n'hésitent pas à tuer ou violer pour arriver à leurs fins. Autant dire que l'univers dépeint ici est loin d'être tendre. Justement, ça pète, ça rote, ça pue et c'est visuellement crasseux. Jusqu'au-boutiste, rien ne nous est épargné ! On serait tenté de se dire que Jim Muro, le réalisateur, va un peu trop loin et pourtant la réalité est certainement assez proche du microcosme affiché ici. Pourtant même si les événements sont par moments franchement abominables, l'humour est toujours présent. Impossible de ne pas sourire lors des emplettes de Burt à l'intérieur d'un supermarché où il finit par être pris à parti par une vieille dame bien pensante puis par le gérant. Ainsi, de petites scènes de comédie légère aux accents de vérité, on passe aux pires exactions qui soient.
Film violent et extrêmement gore, il n'en fallait pas plus pour que l'on en parle. STREET TRASH apporte tout de même sa petite dose de surnaturel. Représentée ici par une boisson vendue à un prix défiant toute concurrence. Les clodos du coin se l'arrachent pour avoir leur dose d'alcool. Pas pour longtemps puisque le breuvage a un effet pour le moins décapant et explosif. Des morts suspectes qui mèneront sur les lieux un flic aux méthodes franchement radicales. Bizarre, inclassable, dégueulasse et délirant, STREET TRASH est un film sale, vomitif et désopilant que l'on ne passera pas à sa maman ou à ses enfants.  (source http://www.devildead.com)




 Aussi rigolo qu'un film comme "Toxic Avenger" avec une intrigue qui tient sur un ticket de métro, "Street Trash" ne pouvait que me séduire la première fois que je l'ai vu à sa sortie. Un film que l'on pourrait qualifier de "punk rock" tant il dégouline de trucs non politiquement corrects... et sales.
Bon, il vaut mieux éviter de le regarder en cassant la croûte ou en ayant un enfant en bas âge à portée de mains... ou d'oreilles. Le langage du film est particulièrement fleuri...
Lorsque je l'avais revu quelques années plus tard, j'étais moins convaincu, mais surement que même ce type de cinoche a changé en plus de 20 ans !
A voir et revoir comme une bonne BD, somme toutes.

Bon film...

 Une des scènes du film qui marque...

 Part 1 :

Part 2 :

Part3 :


Part 4 :



Différentes jaquettes DVD / affiches du film :





Nan, c'est pas du vomi !

dimanche 1 décembre 2013

Le père Noël ? Une vraie ordure punk ! (n'est ce pas)

INTERNATIONAL LANGUAGE : "Christmas will be magic again", combo power pop (SFTRI)

Punk  à moustache façon Black Lips... Hum, hum...

Au début des 80's, quoi de plus punk que ce film de Jean-Marie Poiré ? Enfin, on ose désacraliser ce moment de l'année où certains s'en foutent plein la panse pendant que d'autres crèvent de faim en regardant des vitrines bondées... Ce film réalisé par l'ex Frenchies que l'on nommait à l'époque du groupe, Martin Dune,  et que vous pouvez retrouver ici est un pur joyau d'humour acide et de regard désespéré sur la société (déjà) de grande consommation. Damned ! Je me rappelle de la découverte de ce film à 14-15 balais avec un grand bonheur ! Enfin, je n'étais plus seul...

 Si je me rappelle bien, j'avais lu dans une interview que Fred Chichin, l'ex Gazoline  entre autres, partageait mon avis !

Marrant de voir que ce film, très iconoclaste pour l'époque, contient dans son lot d'acteurs des mecs complétement suffisants, même plus drôles, ringards comme Christian Clavier, l'un des soutiens numéro 1 de Nicolas Sarkozy, celui qui a tellement divisé le pays pour le mettre dans sa poche, qu'on en paye encore les fruits pourris aujourd'hui...
Enfin bref, on est là pour rigoler hein... Celui-là est cadeau, pour l'éternité !



Le père Noël est une ordure est un film français de la troupe du Splendid, réalisé par Jean-Marie Poiré et sorti au cinéma le 25 août 1982. Il est adapté de la pièce de théâtre éponyme créée en 1979 par la troupe.



L'histoire :
Soir de Noël burlesque où, à la permanence téléphonique parisienne de S.O.S. détresse amitié, des bénévoles sont perturbés par l'arrivée de personnages marginaux et farfelus, qui provoquent des catastrophes en chaîne.
Au fil de la soirée, Pierre Mortez et Thérèse recevront tour à tour la visite : de leur voisin, M. Preskovic, qui leur présentera des spécialités gastronomiques de son pays toutes aussi infectes les unes que les autres, de Katia, un travesti désespéré, de Josette, la « petite protégée » de Thérèse ainsi que de Félix, fiancé miteux de Josette (individu violent au sein du couple et voleur invétéré) déguisé en père Noël, sans oublier Mme Musquin coincée dans l’ascenseur à deux reprises et les récurrents coups de fil de l'obsédé qu'on ne voit jamais.


Bon film...

Part 1 :

Part 2 :

Part 3 :


Le père Noël, iconoclaste et nihiliste ? Mais c'est bien sur...

samedi 2 novembre 2013

Punk in London, action time !


Un symbole...

Quelques punks anglais en 1977...

Voilà bien le documentaire qui fait la nique à tous ceux existants sur le sujet : Punk attitude, Punk's not dead (rien que le titre) ou d'autres s'appuyant sur des témoignages historiques à ce propos.
Ici, "Punk in London" ne fait pas dans le souvenir puisque ce documentaire tourné par Wolfgang Büld, oui un allemand, bravo, est tourné sur le vif à partir de 1977, après le gros boum punk anglais, là où tout semblait se jouer à l'époque. Le film semble s'être déroulé jusqu'à 1980.

La chambre d'une fan des Sex Pistols en 1977

On assiste donc à différents extraits (longs) de live de groupes plus ou moins reconnus, dans des endroits clé comme le Marquee, le 100 Club et d'autres ou bien des caves aménagées en local de répétition dont le fameux Rehearsal Rehearsals du Clash...
.

The Clash, omniprésents. Ici on les retrouve "Live in Munich", le même concert que sur les bonus du DVD Rude Boy... avec une chouette interview (Mick Jones, connard) en prime.


Les interviews d'époque sont bien plus parlantes que tous les blah-blah cités dans les films ci-dessus.
Quelques témoignages valent leur pesant de cacahuètes, sur l'état des lieux en 77, où le mouvement est déjà déclaré mort par certains à cause des suiveurs, de l'esprit mercantile, de la récupération...
On peut y voir l'avis des Rockers anglais à l'époque, qui détestaient autant les punks que les Mods.
Le choc des clans, mais aussi des générations et des "points de vue" est sévère !

The Jam, "avant-punk"...


The Adverts

Waine /Jayne County and Electric Chairs

Part 1 :


Part 2 :

Part 3 :

Part 4 :


Part 5 :


Le réalisateur s'est attaché à avoir l'avis des filles du punk côté musique.
Cela donne des images et des interviews plutôt sympathiques...
A noter, la présence des Girlschool, plutôt cools !

1980

1978

Part 1 :
Part 2 :
Part 3 :



X ray Spex


Siouxsie et Paul Cook



Le doc s'intéresse également aux "à-côtés" du punk, ce qu'il a pu générer ou faire revenir au premier plan comme avec le Ska ou le rock steady.
On retrouve aussi Ian Dury accompagné du Clash sur scène...
Puis Chrissie Hynde et ses Pretenders, une version plus "édulcorée" du rock'n'roll, même si les guitares sont de qualité !

The Pretenders, 1978.

Part 1 :
Part 2 :
Part 3 :

Ian Dury et Joe Strummer

Selecter

Specials

Madness

Retrouvez donc  Live et en interview pour la plupart, les groupes suivants :
Spizz Energy, The Clash, The Jam, Secret Affair, The Specials, The Selecter, Madness, Ian Dury, The Pretenders, The Adverts, Jimmy Pursey (trou du cul !), Chelsea, X Ray Spex, The Lurkers, The Jolt, Wayne County and The Electric Chairs (en visite des USA), The Killjoys, Subway Sect, Jean Jacques Burnel (mais pas les Stranglers), Boomtown Rats (écoutables à l'époque) The Slits, Girlschool, Siouxsie and The Banshees et les allemands Zaza (?), Mania D. Nina Hagen...

Même si il manque des groupes importants du moment (suivez mon regard), ces films sont à mon avis la meilleure photographie de cette époque et ce doc demeure le meilleur témoignage.
De tout cela a émergé de très bonnes choses et de moins bonnes choses....

mercredi 30 octobre 2013

Punk Attitude, blah blah blah...



Don Letts

DJ du Roxy à Londres au moment du boum Punk de 76 / 77, Don Letts nous livre ici la vision "historique" de la chose à travers une (nombreuse) série d'interviews de protagonistes anglais ou américains de l'époque ou de ceux directement influencés par la chose...

Don Letts et  Johnny Rotten, 1978

Le premier truc que l'on se dit  lorsque l'on regarde ce documentaire plutôt complet, c'est qu'on aurait aimé y voir plus de groupes de l'époque et pas seulement sur des extraits de moins de 30 secondes (à cause des droits, j'imagine).
Après, ce qui vient en tête, c'est qu'à force de vouloir faire rentrer le truc dans les livres d'histoire (ou au musée) tout cela perd de sa saveur originelle... L'institutionnalisation nique le punk !
 Comment expliquer un sentiment, une envie d'aller regarder au-delà de ce qui nous est donné à voir et de se sentir "différent"... Comment ?
... Et qui aurait / pourrait passer par autre chose que ce vecteur "punk" d'ailleurs...
Large débat que je ne lancerais pas ici.

Nick Lowe, Suicide, Costello et DMZ en version single...
Bon, Don Letts pote du Clash, merci, on s'en rends bien compte ici.
A force de voir CLASH écrit partout (comme sur nos besaces au bahut en fait) cela finirait par donner la gerbe du groupe le plus récupéré (à son insu...) de cet élan de jeunesse.
"Eux" ont su évoluer, c'est Don qui le dit...
Marrant, on a tous connu ce débat d'ailleurs, entre potes à l'époque.

 The Clash (LE, pas "LES", sinon, appelez les "CLASHES")

Fini, pas fini... "Punk un jour, punk toujours ! " dixit le Directeur d'antenne d'une station FM chérie ...
Le doc est tagué "PUNK" au cas où vous auriez un doute sur le sujet...

Don Letts et Ari Up (Slits)

Don Letts grand initiateur du reggae auprès des Punks naissants ?  C'est ce qu'il passait le plus au Roxy, vu que les disques punks en 76 n'étaient pas légion... De toutes façons, l'héritage du Ska étant passé par là, les punks ne pouvaient que s'approprier ce côté "rockers", voire "rebelle" du grand son Jamaïcain...

Puis Merde, Nirvana retour du punk faut pas exagérer non  plus !
Le retour des guitares, oui ok. MAis question mordant et rentre-dedans...
Et tous les autres groupes des 90's alors ? De New bomb turks à Devil Dogs, c'est du pâté ?
Surement trop "underground" pour ces messieurs déjà trop vieux ou qui auraient tout simplement oublié de regarder du bon côté de la route...
Bon, le côté encyclopédique mis de côté, cela reste intéressant à regarder, hein...
Voici donc le doc en 6 parties afin d'avoir un max de qualité. Comme toujours par ici !

Part 1 :
Part 2 :

Part 3 :

Part 4 :

Part 5 :

Part 6 :



L'interview de Don Letts au sujet du documentaire :




Les filles dans le punk :



Le son punk :



La mode Punk (...)





L'art punk...






Les fanzines (quand même !)
 



Influences...



Live



Les labels punk



UK versus USA ?




L'évolution du punk... (arg !)




L'esprit punk... (mazette !)



Voilà, j'espère que la "bête" disséquée ainsi ne vous rebutera pas trop...
Perso, je trouve que ce documentaire est tout à l'inverse de ce que le punk devrait continuer à être.
Plutôt une voie non déterminée mais plutôt un feeling qui dévaste tout sur son passage...


"Ever get the feeling you've been cheated?"
("n'avez vous jamais eu l'impression de vous être fait avoir ?")

En attendant de donner une autre vision de la chose par ici, jetez un "oeil" ici...