samedi 27 octobre 2012

Jacques Dutronc, émoi, émoi, émoi...


Jeu de mot nase pour commencer, je sais, mais bon, comme le sujet du jour est friand de calembours, j'avais du mal à ne pas tomber dans le piège... Et puis de l'émoi, il y en a toujours un peu lorsqu'il s'agit de monument, qu'il soit étiqueté rock'n'roll ou variété française (aaaarrrgh !)

Et puis bon, si il s'agit de faire fuir les fans de son rejeton, c'est plutôt ce à quoi l'on pourrait tendre par ici !
Une page sur Dutronc chez Neat neat neat, on aura tout vu. Et bien oui, c'est possible.
Si je me souviens bien d'ailleurs, lorsque j'ai eu les moyens de m'acheter une platine cd, un coffret Dutronc fut même mon premier achat. Pas du Clash, du Buzzcocks ou du Damned, nan, Dutronc... Et je sais très bien pourquoi. Le prix de ce coffret abordable fut l'amorce de la raison de l'achat.
Dutronc, inscrit dans mon inconscient comme celui qui tout petit déjà, me faisait marrer avec ses chansons à tiroirs, grâce à la verve du parolier Lanzmann. Du "yéyé" à des inspirations plus planantes, en passant par la "variété", Jacques Dutronc a su traiter de sujets légers, politiques ou désabusés. Mais tout cela avec ironie et cynisme pouvant me rendre le bonhomme attachant. A la grande époque, il demeurait un sacré pied de nez à l'esprit "bien pensant" ambiant. Un zazou punk avant l'heure me risquerais-je à dire...
Donc, rien d'anormal à le retrouver par ici, vous voyez bien.

 
Le mien n'a pas l'annotation "chérie FM" dessus, vu que la station n'existait pas à l'époque... Cette collection de 4 cd's remplis jusqu'à la gueule de la meilleure période du Monsieur vaut le coup, je vous l'assure.


Bon, nous voici donc au Casino de Paris en 1992, ou le bonhomme joue ses classiques et ses nouveaux morceaux de l'époque. C'est l'un de ses nombreux comebacks, qui semblent tous attendus avec ferveur par ses nombreux fans. Blouson façon Perfecto, cigare, verre de pinard pas trop loin, de quoi rendre sympathique le Monsieur qui n'aime pas se la jouer consensuel ou politiquement correct (dans tous les sens du terme d'ailleurs).
Le répertoire est d'environ 25 titres centrés sur les années 1960 et 1970. Son mythique « Merde in France » (Cacapoum) sera l'un des seuls rescapés des années 1980.  Pour ce twist endiablé, il est  entouré d'un groupe de cinq accessoiristes qui joueront du manche à balai.Faut juste se faire à ce jeu hyper carré des musiciens professionnels qui l'entourent et qui ne lâchent pas beaucoup la bride...


Part 1 :

Part 2 :


Part 3 :


Part 4 :

Le final :


Le final est particulièrement réussi, avec implication du public (qui a l'air vachement coincé, quand même) et spectacle de danse burlesque quasiment, une bonne façon de se dire au revoir !

Les "Fabulous" Fleshtones sortent ces jours-ci un EP avec covers exclusivement en espagnol dont "j'ai mis un tigre dans ma guitare" du monsieur...

Bon concert !

Jacques Dutronc chez Georges De Caunes

2 commentaires:

emmanuelboisbunon a dit…

Me rappelle une interview réalisé dans un DS, le sujet principal en était sa volonté de racheter les droits du pétoman....sinon le responsalbe est très garage ....le fond de l'air est frais est très marrante...

Chris Damned a dit…

Et plein d'autres encore qui ne feraient pas tâche dans ton jukebox Emmanuel ! Merci pour ton intérêt ! ;-)