jeudi 17 janvier 2013

Joe Strummer, dollars de mémoire



Suite au précédent article sur le seul film valable de tous les temps sur  LE Clash (Un Clash, des Clashes, en bon anglais, nom de dieu !) je voulais revenir un peu sur l'intérêt (surtout financier) que le groupe développa de son vivant, mais encore plus à sa mort...
Entre multiples rééditions avec bonus à la con même pas dignes du groupe et pseudo compiles toutes plus "ultimate" les une que les autres, y'a de quoi perdre sa punkitude au passage, bordel !

Je n'ai pas envie de recenser tout cela ici, je n'en ai pas le temps et cela ne m'intéresse guère, je ne suis pas preneur de ce genre de choses. (ok !?)

Avec la mort de Joe Strummer en 2002, le tiroir caisse se devait de fonctionner à nouveau à plein régime, pour récupérer du fric sur ces doubles ou triples albums vendus par LE Clash de son vivant au prix d'un simple album pour prendre en compte les fans à la dèche et rester un peu plus dignes d'une "street credibility"... (CBS FUCK OFF !!)



Ce n'est pas la musique qui devint le cheval de bataille mais plutôt les fonds de tiroir vidéastes qui trainaient un peu partout et, encore pire, les pseudos reportages "d'intérêt public" mis à toutes les sauces...

 Avec Johnny Ramones, avec qui il continue à trinquer, je lui souhaite.
Peut-être l'a t-il même fait passer à gauche, qui sait...

C'est le cas de ce film, baptisé sobrement "THE CLASH, Joe Strummer, en hommage à Joe Strummer, leader charismatique de THE CLASH"...
Des fois qu'il y aurait des cons pour acheter ce DVD en pensant qu'il parle de la reproduction des pandas.
Il est aussi connu sous le nom de "viva Joe Strummer".



Bon, vous le verrez, c'est assez navrant, si ce truc est fait en hommage de Joe Strummer, je me demande ce qu'aurait pu donner un film voulant salir sa mémoire...
Parsemé d'images d'archives archi connues, pour faire "vrai" et de d'interviews de proches donnant dans le larmoyant pour le côté "poignant"...
Finalement, il vaut mieux rester sur ses propres souvenirs avec ce genre de mec, hey Joe ! garde m'en une pour la route !

Joe nous avait donné les clés à tous, jeunes punks morveux et crades, pour tenter de garder la dignité et la classe, malgré la gloire, la fortune, le mariage, les mômes...
"Stay free !"
(putain, y'a du boulot encore !!!)



Bref, je retourne à mon Rude Boy...



Part 1 :
Part 2 :


Joe Strummer and the Mescaleros : Redemption song (Marley)
Finalement, je préfère autant ce genre d'hommage...



2 commentaires:

pascal arcade a dit…

s'il n'y avait que les clash à être célébrés de la sorte ... c'est l'héritage d'une certaine idée du punk rock je suppose, toujours dans l'inconscient collectif ... le "shitstem" dixit lydon. à tours où je réside, il y avait en vitrine cette "télécaster joe strummer" patinée artificiellement (remember les jeans punk dans le commerce); je me demande bien ce qu'elle est devenue. son pire destin est d'être refourgée à un môme en cadeau de noël ... note qu'il pourrait la revendre sur le net ... la repeindre ou la saccager en effaçant toute traces de l'infâmie ! ... et finir par devenir virtuose dans un style rockabilly ... je ne vois que cette voie pour la rédemption de cette guitare maudite ! ha ha ha

Chris Damned a dit…

Certes, l'authenticité ne s'achète pas, qu'il s'agisse d'une guitare, d'un jean ou même d'une âme..

Je pense qu'aujourd'hui il n'y a guère que des mecs comme Manoeuvre pour brader tout cela... Parce qu'il faut bien vendre son journal...

Je te remercie pour ton commentaire, bienvenu !