dimanche 1 décembre 2013

Le père Noël ? Une vraie ordure punk ! (n'est ce pas)

INTERNATIONAL LANGUAGE : "Christmas will be magic again", combo power pop (SFTRI)

Punk  à moustache façon Black Lips... Hum, hum...

Au début des 80's, quoi de plus punk que ce film de Jean-Marie Poiré ? Enfin, on ose désacraliser ce moment de l'année où certains s'en foutent plein la panse pendant que d'autres crèvent de faim en regardant des vitrines bondées... Ce film réalisé par l'ex Frenchies que l'on nommait à l'époque du groupe, Martin Dune,  et que vous pouvez retrouver ici est un pur joyau d'humour acide et de regard désespéré sur la société (déjà) de grande consommation. Damned ! Je me rappelle de la découverte de ce film à 14-15 balais avec un grand bonheur ! Enfin, je n'étais plus seul...

 Si je me rappelle bien, j'avais lu dans une interview que Fred Chichin, l'ex Gazoline  entre autres, partageait mon avis !

Marrant de voir que ce film, très iconoclaste pour l'époque, contient dans son lot d'acteurs des mecs complétement suffisants, même plus drôles, ringards comme Christian Clavier, l'un des soutiens numéro 1 de Nicolas Sarkozy, celui qui a tellement divisé le pays pour le mettre dans sa poche, qu'on en paye encore les fruits pourris aujourd'hui...
Enfin bref, on est là pour rigoler hein... Celui-là est cadeau, pour l'éternité !



Le père Noël est une ordure est un film français de la troupe du Splendid, réalisé par Jean-Marie Poiré et sorti au cinéma le 25 août 1982. Il est adapté de la pièce de théâtre éponyme créée en 1979 par la troupe.



L'histoire :
Soir de Noël burlesque où, à la permanence téléphonique parisienne de S.O.S. détresse amitié, des bénévoles sont perturbés par l'arrivée de personnages marginaux et farfelus, qui provoquent des catastrophes en chaîne.
Au fil de la soirée, Pierre Mortez et Thérèse recevront tour à tour la visite : de leur voisin, M. Preskovic, qui leur présentera des spécialités gastronomiques de son pays toutes aussi infectes les unes que les autres, de Katia, un travesti désespéré, de Josette, la « petite protégée » de Thérèse ainsi que de Félix, fiancé miteux de Josette (individu violent au sein du couple et voleur invétéré) déguisé en père Noël, sans oublier Mme Musquin coincée dans l’ascenseur à deux reprises et les récurrents coups de fil de l'obsédé qu'on ne voit jamais.


Bon film...

Part 1 :

Part 2 :

Part 3 :


Le père Noël, iconoclaste et nihiliste ? Mais c'est bien sur...

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