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lundi 25 novembre 2013

UN... DER... TONES !!!

Morceaux démos de l'album de 2003... bon cru !


Faut que je sois honnête, la fulgurance power pop puis pop de grande qualité des Undertones formé en 1975, ne m'a traversé que sur le tard, à leur grand époque (1978-1983), tout cela me paraissait un poil mièvre et emprunté, j'étais moi-même habité par des démons plus "punk rock", il me fallait de la vitesse, du bruit, de la fureur... The Outcasts, l'autre groupe irlandais avec les Stiff Little Fingers,  étaient plus dans mes préoccupations à l'époque.
Ce n'est que vers la fin des 80's, à travers une expérience d'animateur radiophonique, que mon esprit commença à s'ouvrir à leurs excellents disques... Pas de lien avec la maturité hein, ici on laisse ça à R&F et ses sbires.

LE single par quoi tout a commencé pour le groupe, pas forcément pour moi...

Il est vrai que quand on a 15 balais, le timbre de voix de Feargal  Sharkey, leur chanteur, peut laisser perplexe, on en est pas encore a avouer ses "faiblesses", on veut plutôt affirmer sa personnalité...


Le groupe a sorti 4 albums qui démontre une sorte d'évolution (pouah, ouais, je sais) dans leurs sonorité et préoccupations... Mais toujours avec une grande qualité. Eux aussi ont profité de l'étiquetage "punk" valable pour tout ce qui sortait à l'époque (1978)...Ils n'étaient pas forcément partie prenante de la chose d'ailleurs. Surement que la suite les a vu étiqueté "New Wave" les journalistes musicaux n'étant pas à une niaiserie près...

"Meilleur single de tous les temps" selon Saint John Peel.

C'est vrai que leur début, à forte vélocité guitaristique et refrains qui tuent, avaient tout du tube permanent power pop comme on l'aime par ici. Pas de prise de tête, on vise l'essentiel (le coeur).
La suite de leur carrière donnera plus à réfléchir, mais personne n'a dit qu'il fallait être con pour éprouver de bonnes sensations, ni même renier ses plus bas instincts quand la musique se fait "animal" comme avec les précieux STOOGES...

Le doc qui suit est un double hommage, John Peel qui commente et fait les interviews met son groupe fétiche en avant et le groupe donne l'occasion d'entendre le chroniqueur radio et découvreur de sons le plus célèbre et le plus pertinent de tous les temps, toujours copié, jamais égalé... Même après son décès en 2004. On retrouve la formation d'origine ainsi que celle reformée en 2000 avec le chanteur Paul McLoone remplaçant Feargal Sharkey et la parution du très bon album "Get What You Need" en 2003. Le doc est en V.O, avec parfois un accent duraille, mais on saisit bien le propos tout de même...

R.I.P


Voici donc l'histoire du groupe :
Part 1 :

Part 2 :

Part 3 :

Part 4 :
Part 5 :



Part 6 :



Undertones avec Le Clash, dont ils auraient aimé avoir le succès, de reconnaissance tout du moins...


Quelques singles et les 5 albums du groupe :



1979, que de tubes sur un seul album !



1980

1981



1983

Entre cet album et le suivant des Undertones, prière de se tourner vers That Petrol Emotion, le groupe de frères O'Neill à la fin des 80's... Sinon, toutes les compiles sorties en CD's sont plutôt bien foutues et les bonus souvent non négligeables...

2003, excellent retour.

Paul McLoone au timbre de voix si proche de Feargal...

Quelques clips importants, en qualité optimale, comme d'hab' !
















2003 : 
Comeback réussi !!


Pour une autre expérience Undertones (live) suivez ce lien

samedi 9 février 2013

NEAT NEAT NEAT #27, Sympathy for...

Une émission un peu spéciale que celle-ci, puisque, laissant un peu de côté l'actualité discographique du moment, je voulais rendre hommage à ce label qui reste un point d'ancrage important dans le rock'n'roll sous toutes ses formes, qu'il soit punk, lo-fi, pop, garage... Et qui a su être pour moi un guide sérieux concernant la musique qui m'agite. Un sacré complément à Crypt records !

Voilà donc une sélection difficile de morceaux, emblématiques à mon sens du travail diversifié du label mais qui pour autant n'a jamais mis la qualité de côté.

Bonne écoute !

écoute directe :






1 - THE NOMADS - Primordial ooze - 7" SFTRI, octobre 1992 -
Groupe garage aussi essentiel que les Kingsmen ou les Sonics,version 80's, voici la première collaboration avec le groupe du label de Washington en vedette dans ce spécial NEAT NEAT NEAT ! La "boue primordiale" quel titre !

2 - DEVIL DOGS - Get on your knees - 7" SFTRI, octobre 1990 -
L'un des trio les plus rock'n'roll de New York aurait pu s'attirer les foudres des féministes avec ce titre, cette ballade romantique... Une belle façon de célébrer l'humour du tenant du label...

3 - SUPERSUCKERS - I'm poor - 7" SFTRI, octobre 1992 -
1er single du groupe qui a su décomplexer la country auprès des punk rockers...

4 - THE FRIGGS - Wild love - 7" SFTRI, Fevrier 1993 -
Les copines de Ben Vaughn, en vrai girls-groupe 60's sous-estimé, ont eu au moins la reconnaissance du label...

5 - MIRACLE WORKERS - Way back when - 7" SFTRI mai 90 -
Amis de longue date de Long Gone John, les garagistes pop Miracle Workers passaient de temps en temps déposer un single...

6 - CHROME CRANKS - Way out lover - 7" SFTRI, juillet 1993 -
Parfois oublié du milieu rock'n'roll de NYC ou d'ailleurs, les CHROME CRANKS ont pourtant jeté de sacrés ponts entre les genres... Les voici avec un single qui parle d'amour !!!

7- BORED ! - Little Suzie - 7" SFTRI mai 1989 -
Le rock'n'roll australien a toujours payé son due aux Stooges et au Detroit Sound, la preuve encore sur ce single qui tue la mort ! (RIP).

8 - THE HUMPERS - St Jon - 7" SFTRI, Février 1991-
Retour au punk rock originel, via les Heartbreakers et consorts, pour un groupe qui a su marqué les esprits et reste toujours très présent !

9 - PANTHER BURNS - Surfside date - 7" SFTRI mai 1990 -
Tav Falco, que l'on peut inscrire dans la sainte trinité Cramps / Gun Club a toujours su peaufiner son rock'n'roll élégant... Quelle Classe !

10 - EL VEZ - Maria's the name - 7" SFTRI février 1992 -
L'ex bassiste des ZEROS en solo, ça donne un melting pot hommage respectueux a tout ce qui peut faire le rock'n'roll depuis les 50's... Merci à lui et à son humour !

11 - THEE HEADCOATEES - Fish Pie - 7" SFTRI, Décembre 1991 -
1ère collaborattion avec les anglaises pour le label qui espérait à l'époque, qu'elles motiveraient les filles ricaines à former un groupe plutôt qu'à vouloir ressembler à tous prix à Madonna...

12 - THE ZEROS - I don't wanna - 7" SFTRI, janvier 1993 -
Reformés à l'époque pour démontrer qu'ils étaient plus à affilier aux Heartbreakers qu'aux Ramones, les ZEROS nous démontrent avec ce single qu'on s'étaient tous bien trompés...

13 - ROCKET FROM THE CRYPT - BOY CHUCKER - 7" SFTRI, juin 1992 -
Quoi dire sur ce classique du groupe de San Diego ? Ha ! Si ! Ils reviennent !!!!!!

14 - BLUNDERTONGUE - Long tall Willy - 7" SFTRI, octobre 1992 -
Side project de Claw Hammer, voici qui devrait ravir les fans de Tom Waits et des Oblivians... FREAKS !

12 - AMERICAN SOUL SPIDERS - Spanish doll - 7" SFTRI, octobre 1990 -
Le japon a toujours été a fond dans le rock'n'roll, même si on en rigole parfois... Ceux-ci n'ont pas sorti grand chose et ils étaient fans des Flamin' Groovies...

13 - KIM SALMON - Lightning scary - 7" SFTRI, Août 1990 -
Quand Kim Salmon s'échappait des SCIENTISTS, il faisait... du Scientists...

14 - OBLIVIANS - Shut my mouth - SFTRI, Sympathy Sessions -
Extrait de LA compile des Oblivians des morceaux enregistrés chez SFTRI... Pas moyen de les louper ici !

15 - D-GENERATION - Wasted Years - 7" SFTRI, avril 1994 -
Avant de tomber dans le mainstream, D-Generation sortait un single chez SFTRI.  Ensuite le groupe décida de signer sur une major pour leur 1er album, vous connaissez la suite...

16 - NEW BOMB TURKS - Long lost fight - 7" SFTRI, février 1994 -
Les Devil Dogs ne sont pas les seuls à donner dans la ballade sulfureuse, c'est aussi une tradition chez les NBT'S...

17 - RED KROSS - Any hour, every day - 10" SFTRI, août 1993 -
Le groupe power pop qui est réapparu en 2012 a toujours su trousser des morceaux enlevés avec mélodie incluse imparable. SFTRI ne s'y était pas trompé en sortant ce 10" (2500 red kross fans can't be wrong) sold out dés sa sortie !!

18 - WRECLESS ERIC - Joe Meek - 7" SFTRI, mars 1993 -
Double hommage : Eric figure emblématique de STIFF records qui vient satisfaire Long Gone John et puis bel hommage en l'honneur du producteur décédé tragiquement. ambiance quasi folk !!!

19 - 68 COMEBACK - Chantilly rock - 7" SFTRI, avril 1993 -
Mister Jeffrey Evans et son groupe sur leur deuxième single pour le label. Attention, légende et institution à MEMPHIS !

20 - THE MYSTREATED - Nothing baby - 7" SFTRI, septembre 1993 -
Back to mono ! Le duo rugueux et son rock'n'roll des marais, ou comment retrouver le son original...

21 - LOLLIPOP - Write me a poem - 7" SFTRI, juillet 1994 -
Nom de groupe foireux ne collant pas du tout à la musique, car comme dit Long gone john, ça botte le cul !

22 - ARMITAGE SHANKS - Dutch cap - 7" SFTRI, septembre 1995 -
"Wild" Billy Childish et sa guitare, pour un instrumental qui décoiffe !

23 - JET BOYS - Get out my girl - 7" SFTRI, février 1995 -
Les petits gars de Tokyo avec ce genre de morceau imparable qu'on leur connaissait... WOCK'N'ROLL !

24 - SACRED HEARTS - Bottle of Whiskey - 7" SFTRI, septembre 1995 -
Quand 2 ex ZEROS montent un projet, on reste forcément dans un plan Heartbreakers... Avec une louche de Stones quand même. Grand morceau !

25 - MAN OR ASTROMAN - War of the satellites - 7" SFTRI, mars 1995 -
Instrumental space rock pour le groupe devenu un modèle et une référence du genre.

26 - DON HOWLAND/SOUTHERN CULTURE ON THE SKIDS - Nakema - SFTRI, juillet 1993 -
En panne de ses  GIBSON BROTHERS, Don Howland enregistra 4 singles en compagnie du groupe de Nord Caroline en attendant de monter THE BASSHOLES.

27 - GUN CLUB - Cry to me - 7" SFTRI, novembre 1993 -
Extrait de Lucky Jim, sorti par chez nous chez NEW ROSE, une ballade imparable  de
l'un des groupes favoris du label.

28 - DEAD MOON - Ricochet - 7" SFTRI, octobre 1994 -
Long gone John fut très fier d'inscrire le groupe aux réalisations de son label et on le comprends !

29 - THEE HEADCOATS - I'm a confused man - 7" SFTRI, décembre 1993 -
Garage punk classique de Billy Childish et ses accolytes, énorme  !

30 - TEENGENERATE - No Reason to complain - 7 " SFTRI, septembre 1994 -
Le Japon encore a l'honneur avec ce single en chant du signe pour l'un des combos les
plus prolifiques du genre dans le pays du soleil levant...

31 - DEVIL DOGS - Long gone - 7" SFTRI, juillet 1993 -
Long gone John a cru longtemps que ce morceau lui était dédié, avant d'entendre le morceau des CUSTOMS. "Cela m'apprendra a avoir les chevilles qui enflent" déclara t-il par la suite... Morceau parfait pour clore ce  N° spécial !


POUR TELECHARGER l'émission, merci de cliquer sur l'image
(Valable jusqu'à ce que le lien soit mort)

DEAD MOON

GUN CLUB

NEW BOMB TURKS

PANTHER BURNS

TEENGENERATE

DEVIL DOGS

THE ZEROS

vendredi 31 août 2012

Ce n'etait qu'un "Au revoir", Buzz... Cocks !


1981, la formation originale du groupe mancunien joue l'un de ses derniers concerts à Hambourg, la ville de la saucisse et de la bière devant un parterre de punks à moustache et de chevelus en tous genre. Bien, au moins le code vestimentaire dicté par la presse quelques années auparavant n'a toujours pas de prise sur les Buzzcocks ni leur public.
Le groupe est super en place, le batteur John Maher frappe toujours aussi vite et bien (lui qui avait réussi à impressionner Rat Scabies avec son jeu de batterie ! Mettre la tête dans la grosse caisse ne lui en avait pas fait découvrir le secret !). Les guitares vrombissent sans alourdir l'ambiance, et la basse est un vrai métronome, tout ce beau monde servant la soupe au plus près de l'os, à Pete Shelley l'éternel ado au chant (mais c'est aussi ça le secret de l'éternel jeunesse, le rock'n'roll baby !)
Je ne me suis vraiment intéressé aux Buzzcocks que vers le milieu des 80's,  parce que beaucoup de groupes chéris, tel les Thugs, les citaient systématiquement comme référence.


Grâce à ce type de déclaration, moi qui les trouvait toujours trop "p(r)op(res)" à cette époque trouble, j'avais du faire l'effort d'aller chercher le côté sonique des guitares. Bien m'en a pris puisqu'à partir de là, ils tournaient en boucle dans mon esprit, mon walkman, ma platine... Mieux vaut tard que jamais me direz-vous, nom de dieu !


Reformés en 1989, ce groupe fait mentir tous les propos négatifs sur les re-formations en tout genre, ou bien peut-être sont ils la belle exception...
En tous les cas, leur nouveau bassiste Tony Barber, surement le fan n°1 du groupe est à l'origine d'une relance du mythe Buzzcocks.
J'avais eu l'occasion de discuter avec lui en 1993, suite à un concert déchainé dans ma vieille ville rémoise, à l'usine. Je l'avais fait sourire en l'appelant "le Captain Sensible" des Buzzcocks, lui qui avait les mêmes cheveux décolorés à l'époque et qui semblait posséder ce même sourire malin et amusé au coin des lèvres.
Ce concert semblait, d'après les documents "historiques", ne souffrir d'aucune comparaison avec la "belle époque" je dirais même qu'il y avait surement un meilleur jeu de scène (grâce à Tony, notamment).
On retrouve cette énergie sur l'album live "French" enregistré en tournée à peu près à l'époque et on en saisit bien le jus, la frénésie et le plaisir du groupe.

Tony Barber, 1er à droite, bassiste constant du groupe depuis la re-formation (les batteurs,eux ont déjà changé à plusieurs reprises). Il semble, en plus de son rôle de bassiste, être partie prenante dans la nouvelle dynamique de merchandising, le site des Buzzcocks et il compose beaucoup de nouveaux morceaux !
Part 1 :
 
Why She's a Girl from the Chainstore - What Do I Get?  - Fast Cars
Fiction Romance - Harmony in My Head - Everybody's Happy Nowadays - Lipstick -
Ever Fallen in Love? - Something's Gone Wrong Again 

Part 2
 
 Airwaves Dream - Strange Things - Noise Annoys - What Do You Know?       
I Believe - Love Battery  - Times Up  - Boredom




On retrouve Tony Barber ici, sur le titre "Boredom" live en 1996 à Blackpool, portant le groupe par son enthousiasme, même si les deux protagonistes d'origine ne semblent jamais avoir perdu le leur !


Certaines mauvaises langues trouvent le groupe trop "gros", trop "vieux" mais il reste encore aujourd'hui une belle prolongation de l'aventure avec des albums qui n'ont presque rien à envier à ceux réalisés sous l'ancienne mouture originelle. D'ailleurs voici un concert enregistré en 2003 pour le démontrer. Garder l'oeil et les oreilles grandes ouvertes, ainsi que le coeur, à qui on ne saurait mentir....


Part 1 :
"Live at Sheperds  Bush Empire" 2003

1. Boredom 2. Fast Cars 3. I Don't Mind 4. Love Battery 5. Autonomy 6. Oh Shit 7. Harmony in My Head 8. Jerk 9. Love You More 10. Breakdown 11. Something's Gone Wrong Again 12. Sitting Around At Home 13. Wake Up Call

Part 2 :  

14. Get On Our Own 15. Driving You Insane 16. Keep On 17. Mad Mad Judy 18. Totally From The Heart 19. Friends 20. Lester Sands 21. Noise Annoys 22. I Believe

 Part 3 :
 (Rappel) 
23. You Know You Can't Help It 24. What Do I Get 25. Times Up
26. I Don't Know What To Do With My Life
 27. 16
28. Why She's A Girl From The Chain Store
29. You Say You Don't Love Me
30.Promises
31.Orgasm Addict
32.Ever Fallen In Love With Someone


En bonus, un concert de 1990 retrouvé dans mes archives :
Part 1 :


Part 2 :



mercredi 29 août 2012

L'herbe est plus grasse à cause de la fuzz



De T-Rex aux Stranglers en passant par les Stones ou les Buzzcocks (merci à Mister Norvins) et bien sûr, Bowie, le groupe (faux trio mais vrai quatuor) Supergrass a pu posséder un son, des références, capables de capter l'intérêt de votre hôte. Déjà, avoir dans son premier album (1995) un morceau appelé "Caught by the fuzz" ne pouvait que m'interpeller et me faire garder une oreille attentive sur la chose. Alors que le groupe n'existe plus et que son frontman entame une carrière solo, j'avais juste envie de revenir sur un groupe qui a pu compter parmi le lot de daubes malodorantes sur-médiatisées qu'on essaie de nous faire avaler à longueur de temps.
Ce groupe n'a pas révolutionné le monde de la pop, mais il a su apporter un peu de fraîcheur et de sincérité dans un monde mainstream qui en manque de plus en plus.

"Caught by the Fuzz"

Pour une fois, pas vraiment de trace de Beatles là-dedans même si parfois la tentation semblait grande, mais pas grave, mieux vaut laisser ça aux ersatz surproduits d'Oasis, eux dont le son me fait désespérément penser à U2, parce qu'il faut bien vivre ma brave dame, et vous pouvez prendre ça comme vous le voulez, je m'en tape. J'ai tout essayé, mais rien y fait, même l'écoute de leurs albums sous quelconques substances me fait le même effet (je m'ennuie bébé).

Je préfère nettement le génie et l'inventivité d'un jeune groupe (non prétentieux trous du cul) à un pseudo talent encensé par toute une presse mainstream qui se met au garde à vous dés le moindre "fuck" prononcé dans une interview ou une pseudo déclaration de guerre à tous les autres groupes déclamant : "c'est nous les meilleurs". Déjà vu, malodorant et hors propos lorsque l'on s'intéresse vraiment à la musique d'un groupe, pas à une hype passagère, de la "rock'n'roll attitude" pour magazines à gros tirages.
Depuis, y'en a eu d'autres et même de vrais bons groupes en ont fait les frais, comme les White Stripes qui me font maudire encore plus le football aujourd'hui...

En fait, Supergrass me ferait plutôt penser aux Undertones des débuts, pour leur plaisir à jouer, vivre le truc comme si rien n'était vraiment important, comme si seule la sincérité suffisait à faire pondre au groupe des standards (power) pop immortels.

Ne venez pas me parler de britpop !

Supergrass avait su en 4 albums à l'inventivité progressive montrer qu'il fallait compter avec eux au rayon "pop rock internationale" de votre supermarché (putain, y'a des gens qui n'achètent leur zique QU'EN supermarché !!!) Quand ils en achètent encore...
Il y avait chez eux, quelque chose de typiquement anglais qui me séduisait, avec cette forme d'innocence, ce truc en plus qui sonne sincère à une époque oû les majors ne se sentaient pas encore menacés par internet et qu'elles essayaient  de trouver des locomotives vers des ventes toujours plus grosses. Bah, les Supergrass n'ont jamais été une locomotive, loin s'en faut, mais ils auraient mérité une aura plus grande dans un monde mené par le dictat du "super cool", du "disque idéal pour discothèque parfaite"... Beurk ! Le cauchemar !!!



Avec le "Caught by fuzz" suscité et mis en exergue, je vous propose donc la sélection de clips du groupe mis en avant sur l'excellent DVD "Supergrass is Ten" (tiens, presque un autre titre des Stranglers). Un DVD édité pour les dix ans du groupe et, quasiment pour tourner la page sur une époque vouée à une forme de pop plutôt power, du moins glam et classieuse, mais qui ne voudrait pas se la péter, qui saurait rester simple et humaine.


Hormis un excellent reportage sur le groupe réalisé en famille et complétement bricolé, ce double DVD regroupe donc une collection de clips à l'humour et la mise en scène décapants.

Je tâcherais donc de les ranger ici par album, le cinquième ne m'intéressant que très peu et le sixième... ben, pour être honnête, je l'ai même pas écouté, pas un single, rien !
4 albums et presque pas de faute de goût, sauf quelques appels du pied au succès comme dans "Supergrass" et ses titres parfois trop évidents, comme le titre de l'album. Mais bon, pas de quoi leur en vouloir. On reste dans un format pop c'est sûr.

Alors on commence par "I should coco", premier effort même pas brouillon.




"Mansize rooster"

"Alright"


"Lenny"

"Time"
(Pour faire la nique à qui vous savez)


Puis vient le remarquable "In it for the money" pour sa prise de risque concernant des titres hors construction ou format commerciaux... Suicidaire.


"Richard III"

"Late in the day"

"Going out"
(mon favori)

"Sun hits the sky"

"Supergrass", l'album de la tentation mercantile avec des vrais morceaux de tube dedans...

"Pumping on your stereo"
Vrai tube, clip fendard, succès, on t'attends !

"Mary"

"Moving"
(La vie en tournée, c'est dur !)

Puis vient "Life on other planets" l'album que certains auraient voulu de la "maturité"     (hi hi hi) qu'on m'explique un jour cette formule usée jusqu'au trognon pour critiques rock en mal d'inspiration...
Pas le meilleur, y'a pas de raison, mais un joyeux fourre-tout de tout ce qui fait le charme des Supergrass, donc, un must, imparable quand même.

" Grace"

 
 "Seen the light"
(incontournable)

"Rush hour soul"

Voilà, le panorama des 4 albums qui comptent est terminé, on en reste là avec une vidéo d'un single paru entre "In it for the money" et "Supergrass".

"We still need more"

Vous pouvez surement retrouver ces vidéos sur d'autres média du net mais ici, au moins, y'a pas de pub (j'invite d'ailleurs tous les bloggers à laisser tomber la pub, elle décourage à visiter même les blogs intéressants...)
Et puis je fais en sorte d'avoir une bonne qualité de streaming.