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vendredi 10 juin 2016

Neat Neat Neat # 46 : Either Everyone Dances, or No One Dances !


https://www.mixcloud.com/chris-dam-ned/neat-neat-neat-46-either-everyone-dances-or-no-one-dances/

Venus du hardcore de qualité (Refused) ou du punk rock plus basique, les membres de ce groupe suédois ici à l'honneur se formèrent en 1998 et sortirent très vite des galettes en 1999. Basé sur un son qui doit autant au garage 60's modernisé (orgue) qu'au punk rock stylisé (guitares rentre-dedans)
le groupe donnera tout de suite une couleur politisée à ses textes. Et même si on hésite par ici, par rapport à cette tendance qui peut vite se donner fâcheuse posture, j'avoue que l'exercice au fil des différents méfaits du groupe ne m'a jamais vraiment agacé ou déplu.
Par ce que les (I)NC ont de l'argumentaire, des références surement. Beaucoup plus que votre serviteur ou que le punk moyen pékin qui ne se contente que de l'affichage d'un signe anarchiste pour faire chier mémé. Même si ces derniers mois, tel signal a pris une symbolique nouvelle.
Après, si les différentes analyses de notre société vous gonflent, vous pouvez toujours vous laissez glisser sur cette musique emplie de groove, de garage et d'un fond de rage punk rock toujours bienvenu. Enjoy !



1 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Abolish Works - 7" the Black mask collective, 1999 -
L'un des premiers singles donne le ton de ce que sera T(I)NC, un groupe engagé et décidé reprenant ici l'anathéme de Bob Black sur la fin du travail. Garage rock nerveux secoué de tics punk rock, on en redemande !

2 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Smash it up ! / Tv Eyes - Your Choice live series, cargo records -
Extrait du premier album du groupe, voilà tout à fait le genre de tube que le groupe était capable de pondre. Rythmique tournant dans le crane, message clair et précis, influences grooves revendiquées.... Le morceau joué live ici à Berlin en 2001 devant une audience limitée prends tout son sel. Histoire de rappeler qu'on est rien sans personne, ou du moins sans certaines influences,
le groupe reprends dans la foulée le classique des Stooges TV eyes. Pas anodin, il faut quand même aussi se méfier des médias traditionnels !

3 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Black Mask - The First Conspiracy, 1999, G7 Welcoming Committee records, compilation, 1999 -
Repris quelques années plus tard sur son album "Armed Love" (produit par Rick Rubin) ce titre sec et nerveux reste un pur moment de punk rock revendicatif et furieux. Tout cela claque comme il faut nan ?


4 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Enslavement Blues - Survival Sickness, Burning Heart Records -
On reste dans la même veine que les premiers singles avec ce morceau qui fait tricoter des gambettes en réfléchissant ! Pas si courant...

5 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Capitalism Stole my Virginity - Live at Oslo Jazz Festival, Alternative tentacles records -
Un hymne de plus, avec un texte et un titre qui ne laisse planer aucun doute ! On groove, on s'agite, on gamberge... Un morceau sorti de leur second vrai album "Changing Weather" qui est un pas de plus vers le groove, le garage moderne et la contestation évidemment...

6 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - The Subversive Sound - Survival sickness, Burning Heart Records -
Ha le son subversif, la grande question... Garage mood moderne encore sur ce premier album du groupe.

7 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Will it Ever Be quiet ? - Your Choice live series, cargo records -
Une ballade chez INC ! C'est beau à en pleurer dans sa bière... ou son cocktail molotov !

8 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Up For Sale - Changing Weather, Burning Heart Records -
Un tube international !

9 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - T.I.M.E.B.O.M.B - 7", Car Crash Records 1999 -
Le temps de la bombe, où de tout faire exploser pour remettre le compteur à ZERO.

10 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Bigger Cages, Longer Chains - Your Choice live series, cargo records -
Une bonne réflexion sur notre système. Extrait du second album ici en live.

11 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Let's Make History - Armed Love, American Records / Epitaph Records -
Troisième album, produit par Rick Rubin qui voit les INC revenir plus mordants mais aussi plus grooves que jamais...

12 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - A Body Treatise - Live at Oslo Jazz Festival, Alternative tentacles records -
De l'album "Changing Weather" ici remanié live également...

13 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - A Communist Moon - Armed Love, American Records / Epitaph Records -
Vous connaissiez la lune rousse...

14 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Blitzgrieg Bop - Live in Hultsfred, 2002 -
Un hommage au passage.

15 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - When Words are not Working - EP, Bigger Cages, Longer Chains, Epitaph Records / Burning Heart Records -
Un EP significatif dans la carrière du groupe avec des morceaux inédits du second album. Vu la qualité, il aurait été dommage  qu'ils restent inconnus !

16 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - The Way I Feel About You - Armed Love, American Records / Epitaph Records -
Chaque album du groupe contient son lot de tubes et celui-ci en fait partie sans aucun doute.

17 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Arm Yourself - The Cross Of My Calling, Vagrant records/ Burning Heart / American Records -
Dernier album en date du combo suédois "The cross of My Calling" tente de ramener de l'amour dans la lutte. Inspiré autant par Ravachol, Karl Marx, Iggy Pop ou les graffittis de Paris en 1968 !

18 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Beautiful So Alone - EP, Bigger Cages, Longer Chains, Epitaph Records / Burning Heart Records -
Second extrait d'un EP plus que bonus dans le texte et dans le son.

19 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Black September - The Cross Of My Calling, Vagrant records/ Burning Heart / American Records -
Retour en force de l'aspect 60's du groupe avec ce son d'orgue semblable à celui des débuts. et on ne va pas s'en plaindre !

20 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - A Textbook Example - EP, Bigger Cages, Longer Chains, Epitaph Records / Burning Heart Records -
Dernier extrait de ce manifeste où l'on revient sur l'éducation "bourrage de mou" de nos chères têtes blondes...

21 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - Assassination Of Myself - The Cross Of My Calling, Vagrant records/ Burning Heart / American Records -
Inspiré sur ce derneir effort par CLASH (d'après leurs notes de pochette) le groupe livre ici son morceau le plus clashien dans l'esprit. et je suis sur que vous serez d'accord avec moi !

22 THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY - The Cross Of My Calling - The Cross Of My Calling, Vagrant records/ Burning Heart / American Records -
Pas facile de clore sans ce morceau titre s'étirant tout en longueur. Un bon fond sonore pour vos prochains engagements... ou pas. "If Music Could talk" comme disaient les autres...


https://www.mixcloud.com/chris-dam-ned/neat-neat-neat-46-either-everyone-dances-or-no-one-dances/

Pour télécharger l'émission cliquer sur l'image

dimanche 16 novembre 2014

Cry Baby, sans effets de manche !

ELVIS : Love me / Relax


Cry-Baby  est un film musical américain, réalisé par John Waters, sorti en 1990. Les acteurs principaux en sont Johnny Depp et Amy Locane. Il reprend sur le mode parodique le thème de Roméo et Juliette, de West Side Story et de Grease : il conte l'histoire d'amour contrariée de deux adolescents appartenant à des clans ennemis.
 L'histoire : Un mauvais garçon, Wade alias Cry-Baby, moins féroce qu'il ne cherche à le paraître, tombe éperdument amoureux d'une jeune fille on ne peut plus respectable. Méchamment repoussé par l'establishment, pourchassé par la police, humilié, lui qui semait le mal ne tarde pas à découvrir les tragiques extremités auxquelles la passion peut conduire. Acteurs principaux  : Johnny Depp, Amy Locane, Susan Tyrrell, Ricki Lake, Traci Lords, Polly Bergen et  Iggy Pop
Une partie des acteurs principaux

Evidemment que quand ce film est sorti, je me suis précipité au cinéma !
Iggy pop et Traci Lords dans le même film... Pensez vous !
Moi qui avait craqué sur Divine dans Pink Flamingos...
Il me semble bien que c'est en plus la révélation de Johnny Depp... 

 John Waters

Film en VOSTFR pour nos ami(e)s étranger(e)s qui passent par ici et en 5 parties pour une qualité acceptable... Enjoy !



Part 1 :



Une affaire de famille

Part 2 :

Johnny Depp
Part 3 :

Le casting presque complet du film

Part 4 :

La belle et la bête

Part 5 :


samedi 14 juin 2014

Repo Man, c'est celui qui le dit qui y est !


Réalisé par Alex Cox, 1984
Avec Harry Dean Stanton, Emilio Estevez, Tracey Walter...

Otto est un punk à qui rien ne sourit. Alors qu'il vient de perdre son travail, sa petite-amie le quitte pour un autre. Perdu, le jeune homme erre dans Los Angeles et fait la connaissance de Bud qui lui propose de travailler pour lui. Désormais, Otto est un Repo Man, repreneur chargé de récupérer les voitures impayées...
Bien meilleur que Sid and Nancy, ce film d'Alex Cox est le premier polar que l'on pourrait qualifier "cyber punk". Comme souvent avec Alex Cox, au delà de l'action même du film, c'est le mal-être des personnages qui transpire ici.
L'ambiance est plutôt "punk hardcore" musicalement, mais avec les tenants de la première vague, tel les Circle Jerks... 
Mais devinez qui a composé le thème du film ?


Bon film !
(4 parties pour une meilleure qualité de stream...)
Part 1 :

Un hommage aux Damned ?

Part 2 :

Ambiance "hardcore" on vous dit !

Part 3 :

Une imagerie 80's assumée...

Part 4 :

La réédition en "blue-ray" (que je ne possède pas) tient compte de cette ambiance punk 80's...

L'affiche du film


The Replacements "Gary's got a boner" (Let it be, 1984)

dimanche 9 mars 2014

THE FUCKIN' STOOGES, Mesdames et Messieurs !



Real Cool Times, covered by The Nomads


Arrivé dans une forme d'impasse avec ses disques solos, parfois bons, mais surtout souvent fourre-tout, donc indigeste, Iggy Pop décide de relancer la folie Stoogienne au début des années 00's.
Il est important de noter que ses deux premiers albums solo, enregistré sous la houlette de David Bowie, sont, en ce qui me concerne, a mettre à part...
Faut dire, qu'il n'a pas du être insensible aux différents tribute-bands qui fleurissent depuis un moment (toujours !) dont le point culminant est sans doute le projet piloté par Jay Mascis, l'âme des Dinosaur Jr, groupe stoogien si il en est, du côté grungy, voire hardcore du rock'n'roll.
En effet le "Stooges Project" n'est composé de rien moins que les Asheton brothers et Mike Watt, autre légende du "son qui bastonne" américain  Minutemen à la basse pour remplacer Dave Alexander, le bassiste original absent pour cause de décès.
L'idée est née lors d'une tournée américaine de Jim Mascis & The Fog - groupe dans lequel l'ex-Minutemen Mike Watt tient la basse. En effet, souvent, le guitariste Ron Asheton les rejoignait sur scène pour se lancer dans quelques reprises des Stooges ... Les trois compères ont alors décidé de pousser les choses encore plus loin, en imaginant ce "projet" et en faisant appel au frère de Ron, Scott, à la batterie.

Le Stooges Project en 2002
 
Ron Asheton, Jay Mascis, Mike Watt, Scott Asheton

Stooges Project

Le projet Stooges, de passage aux Transmusicales de Rennes en 2002 verra même Dominic Sonic, le chanteur issu des bretons  Kalashnikov, dont la carrière solo est fortement influencée par Iggy et sa bande entre autres, accompagner le groupe pour un "No Fun" historique.

Dominic Sonic avec ses héros, 2002.

Dominic sonic aux Transmusicales de Rennes, 2002.

Mais revenons à Iggy Pop et ses Stooges. au delà de ces tribute bands, l'iguane va sortir l'album "Skull Ring"  en 2003, avec la participation, notamment à l'écriture, des 2 frères Asheton.

Un album où se côtoient également Green Day ou encore pire, Sum 41...
De quoi ramener surement un "plus jeune auditoire".

C'est surement ce dernier album solo "sonique" qui va relancer la machine Stooges.
Les frangins Asheton ont plutôt été malmenés par Iggy, surtout Ron qui se voit relégué à la basse après le décès de Dave Alexander et l'arrivée de James Williamson pour l'album "Raw Power" en 1973, déjà produit par Bowie. Cependant, ils n'étaient pas restés muets, usant de leur instruments au sein de groupes comme "Destroy all Monsters" ou les fameux "Sonic RendezVous Band"...

DAM (Destroy All Monsters) avec Ron Asheton.

En 2003, donc, Iggy rassemble ses troupes, laissant la place de bassiste demeurée vacante à Mike Watt, le fan trop ultime. Et le groupe va jouer, jouer, jouer. Tirant la langue à l'histoire, tortillant la queue du diable (qui finira quand même par avoir la peau de Ron Asheton le 6 janvier 2009) et prenant une saine revanche.
Surement que dans les 60's finissantes, le groupe était trop en avance sur son temps, et qu'il n'a jamais eu la reconnaissance, à l'époque, qu'il méritait. Peut être que la concurrence avec le MC5 fut trop rude à l'époque.
Même si les deux groupes ne pouvaient que se compléter !

 Scott Asheton et Rob Tyner (MC5)

Le groupe renaissant, ne va jouer que les deux premiers albums :

1969
1970

Ce, jusqu'au décès le 6 janvier 2009 de Ron Asheton, remplacé, presqu'au pied levé (l'histoire se répète toujours) par James Williamson, nouveau retraité de la Silicon Valley. Du coup, le groupe recomposé va ajouter les deux albums suivants, avec la précision "Iggy and the Stooges" apportée dés 1973, histoire que l'on sache bien qui est le patron...

1973

1975-1977
Pas vraiment un album des Stooges, mais important pour la suite et  même le futur...

C'est donc le concert donné à Detroit, Michigan, le 14 août 2003, enregistré via Creem magazine, que l'on peut se jouer et se rejouer. On y voit même Steve Mackay et son saxophone, lui qui a participé aux deux premiers Stooges. Une impression de vivre enfin cette belle aventure et depuis, je suis sur que vous n'avez pas loupé Iggy et sa bande...




Part 1 :
Part 2 :
Part 3 :
Part 4 :


Le DVD du Show est accompagné d'un set "showcase"  dans un grand magasin de disques.
Seuls les 3 membres originaux sont présents, histoire de confirmer surement aux jeunes générations, de qui et de quoi il s'agit : The Fuckin' Stooges !!
Part 1 :
Part 2 :
Part 3 :


Poster Frank Kozik



On n'oublie pas qu'un groupe chéri par ici est le fruit AUSSI des Stooges !



Retrouvez Scott Asheton en compagnie de Sonny Vincent ici :

http://shitshishit.blogspot.fr/2012/11/neat-neat-neat-24-its-sonny-day.html

Rest in peace


Un single collec' ...
J'aurais préféré le single en vrai plutôt qu'une photo ! ;-)

samedi 1 juin 2013

Café, clopes et toutes sortes de choses...


Troisième voyage à travers l'oeuvre cinématographique de Jim Jarmusch avec cette fois-ci une thématique autour de la rencontre (comme toujours) autour de cet emblème que les lois sanitaires finiront bien par faire disparaître : Le Café Clope.

Pendant le tournage

Joe Strummer n'a t-il pas déclaré un jour un truc du genre "les oeuvres d'artistes fumeurs devraient être interdites aux non fumeurs, ils ne devraient pas y avoir accès, vu que la plupart sont contre le tabagisme."
Moi même ne fumant qu'à l'occase de libations alcoolisées, je ne juge pas.

Otis Redding : Cigarettes and coffee

Enfin bref, Jarmusch nous entraîne donc dans différents endroits à travers différentes rencontres ou retrouvailles de personnes qui échangent toutes autour de ce fameux café clopes. Cela donne des tranches de vie comme il sait si bien les mettre en scène : souvent caustiques, parfois touchantes mais toujours chargées d'émotions.
Le film est sorti en 2003.


Voici donc une dizaine de sketchs qui parle de rencontres, d'amitié, de sentiments, de fraternité. Le genre de truc que le tiédasse Facebook ne permet pas, soit dit en passant...
Donc sortez, foutez le camp dehors, laissez tomber ce blog !

Je ne vous ferez pas le résumé de ces petites vignettes, elles sont trop courtes et cela pourrait "casser l'ambiance".
Un paquet d'acteurs de renom ou pas défilent à l'écran comme d'hab' et on a le droit à des guest-stars issus du rock'n'roll comme souvent chez Jarmusch.

Le truc bien, c'est que vous pouvez choisir le sketch qui vous intéresse puisque j'ai tout découpé morceau par morceau. Bon film !

Steven Wright, Roberto Benigni


Cinqué Lee, Steve Buscemi, Joie Lee


 Joseph Rigano, Vinny Vella Jr., Vinny Vella

 Renée French

Alex Descas, Isaach de Bankolé

 Cate Blanchett, Katy Hansz

Meg White, Jack White

 Alfred Molina, Steve Coogan

Genius/GZA, RZA, Bill Murray

  William Rice, Taylor Mead

En hommage à l'ex chanteur du Clash, décédé en décembre 2002, la musique du film fut illustrée, entre autres, par "Joe Strumme and The Mescaleros" avec le titre "Midnight Jam" extrait de l'ultime album "Streetcore" :

Joe Strummer et Jim Jarmusch, 1986.

Le clip, visible sur le DVD sorti en 2008.



 L'affiche américaine du film


mercredi 21 mars 2012

DIRT, ultime message punk rock dans un monde mainstream ?



Merde, hormis le "saint"
1er effort du gang de Detroit (nan, ANN HARBOR, ok ?), le second STOOGES "Funhouse" est pour moi bel et bien le graal d'une énergie punk rock avant l'heure, celle qui botte le cul à des millions de kids à une époque de doute.
Et dans ce graal, comme saint joyau, je ne choisis pas "TV eye", trop cité, trop repris surement mais bel et bien "Dirt" comme ultime message à destination d'une future génération perdue qui n'a pas fini d'en baver, cac40 en main, noyau nucléaire dans la poche et société "big brotherisée" à l'extréme en sus...

Facile référence peut être, que ces foutus STOOGES, mais j'en ai rien à battre, c'est pas plus facile que la "nouvelle star" ou "Star academy" loin s'en faut, donc allez vous faire foutre si vous le pensez.
Restons sur des valeurs passées certes, mais concrètes, dont le flambeau continue à passer de mains en mains fragilisées par  le dieu pognon, la religion et ses dérives et l'abus de pouvoir, enfin bref, une certaine forme de monarchie jamais vraiment disparue, sous couvert de la "liberté". FUCK !


Ooh, I been dirt
Ooh, j'ai été sali
And I don't care
Et je m'en fous
Ooh, I been dirt
Ooh, j'ai été sali
And I don't care
Et je m'en fous
‘Cause I'm burning inside
Car je brûle à l'intérieur
I'm just a yearning inside
Je suis juste un désir intérieur
And I'm the fire o' life
Et je suis le feu de la vie
Ooh, I've been hurt
Ooh, j'ai été blessé
And I don't care
Et je m'en fous
Ooh, I've been hurt
Ooh, j'ai été blessé
And I don't care
Et je m'en fous
‘Cause I'm burning inside
Car je brûle à l'intérieur
I'm just a dreaming this life
Je suis juste quelqu'un qui rêve cette vie
And do you feel it ?
Et est-ce que tu le sens ?
Said do you feel it when you touch me ?
J'ai dit est-ce que tu le sens quand tu me touches ?
Said do you feel it when you touch me ?
J'ai dit est-ce que tu le sens quand tu me touches ?
There's a fire Well, it's a fire It was just a burning
Il y a un feu, bien, c'est un feu qui était juste une brûlure
Yeah, alright
Ouais, bien
Ooh ! Burning inside
Ooh ! Brûlant à l'interieur
Burning Just a dreaming
Brûlant Juste un rêve
Just a dreaming
Juste un rêve
It was just a dreaming
C'était juste un rêve
It was just a dreaming
C'était juste un rêve
Play it for me, babe, with love !
Joue le pour moi, chérie, avec amour !
 Evidemment, je trouve cette version de 2003 vachement chouette, parce qu'elle sonne "revenge" sur tant d'années d'impasse du meilleur gang depuis l'arrivée des pionniers du terme terme salace "rock'n'roll"...
Et puis RON (rip) ne donne  toujours pas dans le "dadou", sans concessions, il tranche le moindre doute à coups de fuzz revancharde. Merci pour ça  les mecs !

Et puis merde, madame Damned elle même ne l'a t-elle pas cité comme référence ultime à  une mise en fond sonore de nos penchants fornicateurs les plus sauvages ?